Conférences
Explorez une variété de sujets allant de la minéralogie à la gemmologie en passant par la paléontologie, présentés par des experts et des professionnels. Les conférences Mineral & Gem visent à inspirer, éduquer et favoriser les échanges. Rejoignez-nous pour enrichir vos connaissances et élargir vos horizons. Découvrez notre programme !
- Toutes les conférences ont lieu à la Salle de projection au 1er étage du théâtre
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Jean-Jacques CHEVALLIER | La dérive des continents – Paléogéographie
« A l’origine, les continents étaient emboîtés les uns dans les autres. Ils se sont déplacés. » Ce postulat a une histoire vieille de plus de 2000 ans.
D’Aristote à Taylor et Wegener, son cheminement dans les esprits fût un long parcours, jusqu’à ce que des géophysiciens aient des théories plus scientifiquement posées il y a un siècle. 35 années furent ensuite nécessaires pour démontrer ces théories.
La paléogéographie est la science qui permet de démontrer la dérive de continents
- Intervenant : Jean-Jacques Chevallier, ancien officier de l'Aviation légère de l'armée de Terre jusqu'à l'âge de 45 ans, a ensuite embrassé une carrière de négociant en minéraux. Il a occupé des postes de responsabilité au sein de France Minéraux Fossiles en tant que vice-président et secrétaire. Actuellement, il est secrétaire général et porte-parole du Centre de Recherche Gemmologique de l'Université de Nantes. Jean-Jacques est un conférencier passionné, expert en sciences de la Terre, et il a fondé le collège des experts de FMF. Il continue de partager sa passion et de vulgariser les connaissances dans ce domaine.
Ophélie WEINERT | L’odyssée de Jean-Pierre Alibert: l’art de la mine – Le cas du trophée de graphite du Muséum national d’Histoire Naturelle de Paris.
Né en 1820, Jean-Pierre Alibert est originaire de Montauban dans le Tarn-et-Garonne. Envoyé à l’âge de 14 ans à Londres, il se forme au métier de la pelleterie. A 17 ans il part en Finlande puis en Russie, et à l’âge de 20 ans il ouvre son premier comptoir marchand de fourrures et de mercerie à Saint-Pétersbourg. Lors de ses excursions à la recherche d’hermines et de renards pour l’exercice de son métier, il est entouré de chercheurs d’or, de géologues, de mineurs et de cosaques. En pleine période de ruée vers l’or, il explore dès 1845 les Monts Saïan en Sibérie, et découvre des indices de graphite dans des roches granitiques. A cette époque, Alibert n’ignore pas que le principal gisement de graphite en Angleterre (Borrowdale, Cumbria), utilisé pour la fabrication de crayons, est épuisé et que le graphite sibérien dont il a fait la découverte est de bien meilleure qualité. Dès lors il collecte une série d’échantillons afin de faire analyser le graphite par différentes Institutions – Académie Impériale de Moscou, Muséum national d’Histoire Naturelle de Paris (Gabriel Auguste Daubrée) ou encore par des institutions londoniennes. Après quelques années de recherche et avec l’aide des populations nomades de la région, il découvre un gisement sur les collines du mont Batougol (400 km à l’ouest d’Irkoutsk). Il travaille dans cette zone dans des conditions extrêmes pendant 15 ans.
Pour valoriser ses découvertes, il entreprend la création d’un trophée en graphite de sa mine et en néphrite (découverte en 1859 dans la vallée de l’Onot) qu’il présente à l’Exposition universelle de Londres en 1862. Le but de cette création est de s’attribuer le mérite de la mine de graphite et de montrer aux grands noms de l’industrie et de l’art la profondeur de ses découvertes et d’obtenir une certaine notoriété. Après l’exposition, le trophée a été démonté et les pièces ont été données aux institutions qui l’ont soutenu, notamment le Muséum national d’histoire naturelle de Paris.
Cette conférence sera l’occasion de présenter les objets qui composaient le trophée et qui sont actuellement visibles dans l’exposition Prestige.
- Intervenant : Après une licence d'Archéologie et un Master de géologie, j'ai intégré les équipes de la Galerie de Minéralogie du Muséum National d'Histoire naturelle de Paris en 2016. Titulaire depuis le 1er septembre 2022 au sein de cette institution, j'exerce la fonction d'adjointe technique principal de recherche et de formation, aide d'information documentaire et de collections patrimoniales.
Jean-Philippe GIORDANO | Passion rouge corail
Le sang de la méduse est un film qui a obtenu deux prix mondiaux. Il révèle la passion d’un corailleur qui, pour cueillir en grande profondeur (60 à 120m) le précieux corail rouge de Méditerranée, va prendre toutes les précautions pour une pêche sélective, ainsi que tous les risques que comporte ce métier passion.
Après la pêche vient la transformation de la matière première en bijoux. Ensuite, le corail est sublimé en oeuvre d’art, notamment par l’artiste Carlo Parlati.
La spécificité de ce métier et ses différents aspects pourront être expliqués à l’issue de la projection du film.
- Intervenant : Passionné depuis mon plus jeune âge par la plongée sous-marine, fils d'un scaphandrier à Monaco puis sur Marseille où je suis né, dans un village de pêcheurs à 91 marches de la Corniche, le Vallon des Auffes. J'ai fait de ma passion un métier en devenant scaphandrier professionnel (travaux publics et pétroliers) à 17 ans. Je découvre la Corse en 1980 et décide de me fixer à Bonifacio où je deviens corailleur.
Fabienne MICHAUD | Une reconversion professionnelle : De la finance à la gemmologie, la passion comme moteur
La finance, un métier qui peut faire peur et pourtant…
La gemmologie, la science des pierres précieuses, peut paraître inaccessible et pourtant…
Quel est le lien entre les deux ? Invisible et pourtant…la passion demeure le vecteur commun.
Avec des parents entrepreneurs issus du monde de la Bijouterie-Joaillerie, je baigne depuis ma plus tendre enfance dans un univers fascinant de beauté. Pour autant, je me dirige vers un autre chemin, celui de la finance, des chiffres, des objectifs fixés tant qualitatifs que quantitatifs, des rapports à rendre pour la veille, des déplacements à répétition en France et pourtant quelle vie trépidante, riche en rencontres et tellement formatrice.
Mes parents nous quittent, mon beau-père trop tôt et maman encore plus récemment, ma vie bascule et tout se bouscule. Un changement de vie s’impose avec le retour à l’école en 2018 pour apprendre un nouveau métier, celui de gemmologue. Je suis animée par une nouvelle passion, une soif d’apprendre, de partager, d’échanger et de construire pas à pas un nouveau segment de ma vie.
Après l’obtention de mon diplôme de gemmologue FGA en 2020, je décide de créer ma société l’année suivante, Gemmes Conseil Paris, le challenge le plus important de toute ma carrière professionnelle. La passion reste le moteur pour de nouvelles activités : conférences, coaching, organisation d’événements privés…
- Intervenant : De formation comptable, j'ai travaillé au sein du cabinet Pierre-Henri Scacchi & Associés (membre du groupe Deloitte) sur des missions variées telles que l’expertise-comptable, l’audit légal et contractuel ainsi que sur des missions de contrôle interne en encadrant une équipe d’une dizaine de personnes. En tant que Directrice de mission, j'avais également en charge le recrutement et la formation de mes équipes, ainsi que le développement commercial de mon pôle. Après 28 années au sein de la même structure, j'ai souhaité me reconvertir dans le domaine de la gemmologie, un retour aux sources issu d’une histoire familiale aussi riche que passionnante. En effet, j'avais à cœur de retrouver l’univers dans lequel j'ai baigné depuis ma plus tendre enfance grâce à la maison de joaillerie de mes parents nommée H. Gringoire. Gérard Gringoire, mon beau-père, ainsi que ma mère, Annick Gringoire, ont dirigé d’une seule voix l’entreprise, pendant de nombreuses années, faisant ainsi de cette dernière une maison reconnue au sein de la profession. J'ai donc décidé de reprendre mes études à plus de 50 ans. J'ai obtenu, en 2020, mon diplôme international de gemmologue FGA (Fellow of the Gemmological Association of Great Britain). J'ai ensuite poursuivi d’autres formations afin de mieux appréhender les univers de la gemmologie et de la joaillerie. De la formation lapidaire, à un approfondissement sur les rubis et les saphirs ainsi que sur le diamant brut, je n’ai de cesse de vouloir découvrir chaque jour une nouveauté, le monde de la gemmologie étant tellement vaste. Avec des parents collectionneurs d’objets anciens, je me suis tournée naturellement vers l’univers des antiquaires en travaillant régulièrement avec certains d’entre eux. Je propose également mes services de conseil tant pour les achats mais aussi pour les ventes de bijoux anciens, pierres précieuses et objets de charme.
Docteur Laurent MASSI | Les gemmes à phénomène : une passion pour les pierres d’exception
Adularescence, labradorescence, changement de couleur, astérisme, chatoyance … autant de phénomènes optiques qui s’ajoutent comme par magie à la couleur et à la transparence de certaines gemmes. Ces pierres précieuses dites à phénomène – ou à effet – fascinent et intriguent. Elles sont rares et souvent très recherchées par les plus passionnés des collectionneurs.
Lors de cette présentation nous verrons une classification gemmologique de ces phénomènes, les causes qui les expliquent ainsi que quelques exemples parmi les plus atypiques.
- Intervenant : Laurent Massi est docteur en physique de l'Université de Nantes, conférencier, photomicrographe et professeur de gemmologie - l’art et la science des pierres précieuses - depuis plus de deux décennies. Parallèlement à ses publications sur différentes pierres précieuses tels que les diamants, les rubis, les saphirs ou sur des gemmes plus rares comme la clinohumite et l’hibonite, Dr. Massi a voyagé aux quatre coins du monde sur de nombreuses zones minières pour collecter de précieuses informations et des échantillons qui serviront ensuite lors de ses conférences, enseignements, photomicrographies d’art et NFT.
Valentin FEJOZ | Techniques et éclairages pour la photomicrographie
Au fil des années, les avancées technologiques ont permis une démocratisation de la photographie numérique. Grâce à l’émergence de nouvelles technologies, il est désormais possible de trouver un large choix d’appareils photo numériques, allant des téléphones mobiles aux appareils photo réflex et hybrides, à des prix de plus en plus abordables. Cependant, pour les passionnés de minéraux, une question demeure : comment photographier et mettre en valeur leur collection de gemmes ?
Malheureusement, les techniques pour réaliser des photomicrographies sont souvent méconnues, ce qui peut rendre la tâche difficile. C’est pourquoi, à travers cette conférence, je souhaite proposer différentes méthodes et éclairages pour permettre aux amateurs de minéraux de valoriser au mieux leur collection.
- Intervenant : Je suis gemmologue de profession et expert auprès du tribunal de Toulouse. Passionné par la photomicrographie dans les gemmes, j'ai commencé à constituer ma propre collection de photos il y a plusieurs années. Cette passion m'a conduit à co-écrire un livre intitulé "Guide d'identification des gemmes" en collaboration avec un docteur en géologie et un docteur en astrophysique. Aujourd'hui, je continue à me consacrer à cette passion en cherchant à la partager avec le plus grand nombre.
Paul RUSTEMEYER | Le monde caché des tourmalines : un cristal fascinant
La tourmaline est une pierre précieuse très prisée, mais elle est également un sujet d’étude fascinant. Les forces naturelles à l’origine de sa formation créent une grande variété de formes et de couleurs, ce qui rend l’exploration de l’intérieur des cristaux sombres ou noirs particulièrement passionnante. En les ammincissant, de magnifiques structures détaillées et fantastiques se révèlent dans l’obscurité, ce qui a permis de découvrir des mondes imaginaires captivants. Cette conférence présente des exemples passionnants et explique les aspects esthétiques et minéralogiques de ces cristaux. Le conférencier, qui se consacre depuis plus de 20 ans à l’étude des couleurs et de leur interprétation minéralogique, a rassemblé les plus beaux et les plus intéressants spécimens de tourmaline. Les superbes photos des structures cachées dans ces cristaux font de cette conférence un véritable régal pour les yeux et pour le grand public.
- Intervenant : Paul Rustemeyer, chimiste de formation, s'est passionné depuis très jeune pour la collection et la photographie de minéraux. Depuis 40 ans, il partage ses connaissances en minéralogie à travers des présentations et de nombreuses publications destinées aux passionnés. Il a étudié en profondeur de nombreux phénomènes de croissance de minéraux courants. En 2003, il a publié son premier livre "Faszination Turmalin". Depuis lors, son exposition "The Enchanting Magic of Dark Tourmaline Crystals" a été présentée dans plus de 20 musées d'histoire naturelle européens. Elle est actuellement présentée au musée "Mensch und Natur" à Fribourg (à 80 km de Sainte-Marie-aux-Mines). En 2021, Paul Rustemeyer a été invité à prendre la parole lors de la troisième conférence internationale sur les tourmalines à Elbe (TUR21).
Alain MORALA | FOSSILES et FAUSSAIRES
La restauration des fossiles est un processus complexe qui soulève des questions fondamentales sur l’authenticité et l’intégrité de ces artefacts fascinants. Jusqu’où peut-on s’autoriser dans la restauration d’un fossile ? Comment distinguer un fossile parfait d’une fausse pièce ? Les différentes techniques de restauration, allant du positif et négatif à l’épigénisation, seront explorées, et les implications de chaque méthode discutées.
Le moulage est une pratique courante en paléontologie pour produire des copies ou des répliques de fossiles rares ou fragiles. Cependant, il y a des pièges à éviter lors d’un achat, et des choix éthiques à faire en matière de reproduction de fossiles. Les différentes techniques de moulage, de la sculpture à la copie, seront abordées, ainsi que l’utilité du moulage en restauration.
Enfin, les questions éthiques qui sous-tendent la paléontologie seront examinées. Le ramassage et la conservation des fossiles soulèvent des questions complexes sur la propriété et l’utilisation de ces artefacts. La nécessité d’être éclairé sur le fossile marqueur ou le stratotype, qui sont des éléments clés pour la recherche scientifique, sera également discutée.
Cette conférence sur l’histoire fascinante des fossiles, leur restauration et leur conservation est un événement qui s’adresse à tous les passionnés de paléontologie et d’histoire naturelle. “Fossiles et faussaires” est un rendez-vous incontournable pour tous ceux qui s’intéressent à ces sujets passionnants.
- Intervenant : Alain Morala est un paléontologue de renom, connu pour ses travaux sur les lamellibranches récifaux et sa contribution à la préhistoire quaternaire expérimentale. Il possède plus de 50 ans d'expérience en tant que tailleur de silex expérimental, et a fondé les ateliers de préhistoire en France en 1976. Ces ateliers interactifs couvrent huit niveaux, allant du cycle 1 au lycée, et ont été conçus pour aider les étudiants à découvrir la préhistoire. Alain Morala a également créé plusieurs musées de paléontologie préhistoire en France, ainsi que des diaporamas agréés par l'Education Nationale sur l'évolution de l'atome à l'homme. En tant qu'animateur des ateliers de préhistoire à Sainte-Marie-aux-Mines depuis 1996, il est très impliqué dans l'animation et la gestion associative. Il est également connu pour sa participation régulière à des débats et des conférences sur la paléontologie et la préhistoire, ce qui en fait une figure incontournable de ces domaines en France.
Albert JAMBON | Du fer météoritique au fer métallurgique
Les archéologues ont découvert dès le début de l’Age du Bronze des objets en fer, mais c’est au début de l’Age du Fer que ce métal commence progressivement à devenir courant. Il y a quelques années encore on pensait que la réduction des minerais de fer avait été inventée tôt au cours de l’Age du Bronze mais était restée un secret bien gardé en Anatolie. Aujourd’hui on sait en s’appuyant sur les données textuelles et sur le petit nombre d’objets analysés, que tous les fers de l’Age du Bronze (sauf au Bronze Terminal) sont en fer météoritique. L’enquête sera menée et il sera montré comment on a pu passer d’un paradigme à l’autre.
Si la découverte du fer a eu lieu au cours du 12ème siècle BCE on n’est pas certain précisément du où, ni du quand et il sera expliqué pourquoi.
Enfin, les pistes les plus probables seront présentées en déchiffrant les premières traces de fer métallurgique, la relation avec les “Ages obscurs” et la pénétration du fer dans le monde européen.
- Intervenant : Professeur de géologie à Sorbonne Université (Paris) depuis 1986, associé à l'Université de la Côte d'Azur (Sophia-Antipolis). Mes recherches dans le domaine de la géochimie m'ont amené à m'intéresser aux météorites depuis l'an 2000 (une quarantaine de publications dans des revues internationales) puis aux objets de fer de l'Age du Bronze (une dizaine de publications). Je suis devenu aujourd'hui par hasard le spécialiste mondial de la transition du fer météoritique au fer métallurgique, sujet de la conférence proposée.
Julien REYNES | Conservation pérenne et numérisation de la collection de minéraux types du Muséum Cantonal de Sciences Naturelles de Lausanne (projet SwissCollNet)
Les minéraux types sont des fragments des spécimens originaux qui ont servi aux auteurs de décrire une nouvelle espèce minérale. Leur conservation pérenne au sein d’un musée est essentielle, car elle permet de garantir l’accès à ces objets à la communauté scientifique dans le cadre d’études futures ou comparatives. En outre, de nombreuses espèces ont été échantillonnées dans des gisements anciennement exploités et qui n’existent plus ou qui ne sont plus accessibles aujourd’hui. Les spécimens minéraux conservés dans les réserves ou les expositions des musées les sont dans des conditions très différentes de leur environnement naturel. Ainsi certaines espèces peuvent aisément se dégrader du fait de leur sensibilité à l’humidité ou à la sécheresse, à la différence de température ou à l’oxydation. Leur préservation sur le long terme représente de nombreux défis.
Initié par L’Académie suisse des Sciences et financé par l’Etat fédéral, le projet SwissCollNet, vise à établir un inventaire précis et numérisée des collections des musées de sciences naturelles du pays. Dans ce cadre, notre mission ne se limite pas seulement à récoler et à cataloguer nos échantillons types, mais aussi à définir, par des tests et des analyses scientifiques, les bonnes pratiques en termes de conservation de ces spécimens. Cette démarche à l’usage des conservateurs vise à garantir la pérennité de ce patrimoine géologique unique.
Lors de cette présentation, nous détaillerons les différents défis de la conservation pérenne des échantillons types et de leurs informations associées ainsi que les axes de recherche entrepris pour y remédier. Nous présenterons une ébauche d’un guide des bonnes pratiques en matière de conservation et évoquerons aussi notre stratégie de numérisation de la documentation et des données relatives aux échantillons types. Ce projet fait intervenir des tâches, pratiques et compétences diverses, et est de ce fait le fruit d’un travail d’équipe coordonné au sein de notre muséum.
- Intervenant : Je suis actuellement chargé de recherche au sein du Département de géologie de Muséum cantonal de Sciences Naturelles de Lausanne. Originaire du nord de la France, j’ai effectué mes études à l’Ecole Normale Supérieure de Paris avec une License et un Master en géosciences avant d’effectuer une thèse de doctorat à l’Université de Berne en Suisse en pétrologie et minéralogie sur l’incorporation d’eau dans le grenat. J’ai cumulé deux années en tant que chercheur postdoctoral aux Universités de Berne et de Lausanne, avant de commencer à travailler au Muséum en février 2023.